Championnats de France en salle
Samedi 25 février 2006
Voici les principales réactions recueillies samedi auprès des champions de France en salle ayant obtenu leur qualification pour les Mondiaux indoor qui auront lieu à Moscou au mois de mars.
Driss Maazouzi (vice-champion de France du 1500 m, qualifié pour les Mondiaux): "Je vais faire un 1000 m à Liévin vendredi prochain. Je saurai ce que je vaux sur 1500 m. J'ai envie d'aller à Moscou pour faire quelque chose, pas seulement pour participer. Quand on a été champion du monde (du 1500 m en 2003, ndlr), ce n'est pas possible de sortir en demi-finale. Si j'approche 2 min 17 sec 50 à Liévin, je sais que je pourrai défendre mes chances à Moscou."
Karl Taillepierre (champion de France du triple saut, qualifié pour les Mondiaux en salle, du 10 au 12 mars à Moscou): "J'étais juste venu faire les minima (16,80 m) pour les Mondiaux car je me suis blessé au talon à Karlsruhe le 29 janvier. Je ne savais pas où j'en étais. Je me suis un peu rassuré la semaine dernière par mon concours de longueur ici (7,80 m), mais j'avais encore mal. Mon kiné m'a dit +tu ne peux pas te faire plus mal, à toi de gérer la douleur+. C'est pour ça que j'ai tout mis sur le premier essai, pour éviter de trop faire travailler le talon. Peux-être que je vais traîner cette douleur jusqu'à Moscou, mais de toute manière je peux me +finir+ à Moscou. Je pense que je peux mieux faire. Il y a encore deux semaines et la douleur peut baisser."
Ronald Pognon (champion de France du 60 m, qualifié pour les Mondiaux): Il y a deux semaines, je voulais arrêter ma saison. J'ai fait deux semaines très dures et pendant ces trois courses (série, demi-finale et finale), je me suis bien amusé. Je retrouve l'envie de courir. Je suis un peu fatigué, mais la +gnac+ est là. J'ai moins de 6 sec 60 dans les jambes, mais il faut trouver une course avec les bons concurrents. J'ai encore une semaine pour travailler. Je suis confiant. Ca passera. On verra après Liévin (3 mars) et la Coupe d'Europe (5 mars) si je fais les Championnats du monde. Avec un temps comme ça (6.68), je ne suis pas sûr de passer en demi-finale."
Nicole Ramalalanirina (championne de France du 60 m haies, qualifiée pour les Mondiaux): "J'étais un peu déstabilisée car j'ai ressenti des crampes au mollet gauche, mais j'étais tellement motivée que je me suis dit +quoi qu'il y arrive, j'y vais+. J'ai 33 ans, bientôt 34. J'ai couru avec des jeunettes de 27 ans. C'est bien pour moi. J'espère encore monter en puissance car (8.03) ce n'est pas suffisant, je pense."
Adrianna Lamalle (vice-championne de France du 60 m haies, qualifiée pour les Mondiaux): "Mon but c'est plus les Championnats d'Europe (à Göteborg du 7 au 13 août). J'ai surtout préparé la saison estivale car le 100 m haies me convient plus. Moscou, c'est une autre histoire, ce n'était pas à mon programme au départ. Ce n'est pas la qualification, c'est surtout la performance qui m'étonne. Il faut dire que le niveau reste moyen, car les autres filles se baladent en 8 sec et moins."
Mounir Yemmouni (champion de France du 1500 m, qualifié pour les Mondiaux): "Je me suis battu. Si je les avais senti arriver de plus loin, j'aurais accéléré, mais ils m'ont repris très près de la ligne et je n'avais pas le temps de repartir. C'est pour ça que j'ai cassé, que je me suis jeté sur la ligne. C'était une course de réglage. Le genre qui donne de l'expérience en vue des Mondiaux."
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