Marie Allirol : «Oui, ça va ; je fais 46e et 4e Française. J'avais fait 6 à Allonnes. Le parcours n'était pas facile, avec pas mal de relances ; j'ai essayé de résister et j'ai réussi à maintenir les écarts tout le long. C'est vrai que sur la ligne départ, on est stressée, mais j'avais vraiment envie de courir, de prouver que j'avais vraiment ma place dans l'équipe et qu'ils avaient bien fait de prendre la sixième.
C'est un grand souvenir cette première sélection, une bonne expérience. Il y avait un groupe, un collectif France très soudé et on a vite été intégrées. Driss Maazouzi? Il est vraiment simple avec nous.
Quand on participe à un championnat d'Europe, on se rend compte que cela change par rapport à un championnat de France : ça n'a rien à voir. Pour franchir un nouveau cap, il faudrait déjà que je puisse m'entraîner toute une saison sans me blesser parce que depuis 2 ans, je le suis souvent. Bien sûr, il faudrait ensuite plus d'entraînements mais je privilégie mes études et jusqu'à présent, j'ai réussi à concilier les deux.
Bien sûr, je suis prête à y retourner et ce sera sans doute mon objectif l'an prochain. D'ici là, cet hiver, je pense au championnat de France de cross et peut-être l'été aux championnats d'Europe sur piste. Mais on n'en a pas encore parlé avec Éric Legat, mon entraîneur : on était concentré sur ce championnat d'Europe. »

Adeline Roche : « 40e, j'ai fait ma course. C'était un parcours assez roulant qui ne m'avantageait pas vraiment et j'aurais préféré plus de boue, un tracé plus dur. Je m'étais dit au départ « ça passe ou ça casse » et dans cette course je reste sur mon tempo : je suis 3e Française. J'avais un peu peur parce que j'avais choisi le semi-marathon et ensuite j'ai sans doute manqué un peu de préparation ; il m'a manqué 15 jours pour avoir du rythme. Les championnats d'Europe, ça reste un niveau fort, mais c'est relativement assez serré : on est toutes dans un mouchoir de poche. Maintenant, je vais préparer ma saison de cross en visant le championnat de France en ajoutant à mon programme une ou deux courses relevées et peut-être une course en salle, le 300 sans doute. Mais ça reste à discuter avec Frédéric Augagneur qui m'entraîne.
Quant à l'été, les France bien sûr, sur 5 000 toujours et peut-être aussi le 10 000. Mais là aussi ça reste à discuter. »

PH.D.