La Ricamarie et le stade de Caintin pour la première course populaire de l'année.

A n'en pas douter, le nom de la course est un hommage au passé minier de la vallée. Quant au site de Caintin, il se prête à merveille à une course populaire, sans difficulté majeure, avec ce petit côté culturel qui est comme une marque de fabrique des organisateurs.
Car à l'A.C.O., si l'on s'occupe des jambes, on se soucie aussi de la tête : clin d'oeil aux glorieux Anciens, la course passera au pied du puits des Combes qui devrait bientôt être classé. Il y a aussi cette expo photos sur la Mine, et une rétro sur la carrière de Salah Bediaf, ce crossman qui eut son heure de gloire dans les années cinquante. Et quelle heure de gloire : plus de 30 fois international, sept fois au cross des Nations, le championnat du Monde d'alors. Rares sont ceux qui depuis ont réussi à faire aussi bien. En est-il seulement ?.
Et après les nourritures de l'esprit, après la fatigue du corps, il y aura bien sûr une soupe aux choux, ouverte à tous, coureurs et accompagnateurs. Populaire avez-vous dit ? Assurément ! Ce sera donc ce dimanche 14 janvier la 14e édition des Gueules Noires, suivie en fin de matinée par un relais réservé aux plus jeunes. L'épreuve revendique le titre de « course Nature », ce qui n'est pas faux puisqu'après deux grandes boucles, les coureurs iront se perdre dans les « garipelés » de Caintin. Des cadeaux, un vin d'honneur, des médailles et des coupes, des T-shirts et donc une soupe aux choux, voilà pour la suite du programme.
On sait d'expérience dans le milieu des courses hors stade que l'A.C.O. a acquis en matière d'organisation une véritable expertise. Une raison de plus pour ouvrir une saison de C.H.S. avec ces Gueules Noires.
PH.D.