Record de participation, records en féminines et en masculins, la dixième édition fut à n'en pas douter «un très bon cru»
Du monde, beaucoup, du côté du Firmament pour ce 10e Ekiden ; l'épreuve - un marathon par équipes - est entrée dans les moeurs. L'Adjoint aux Sports d'ailleurs apprécie : «Le jeu en vaut la chandelle». Car organiser une épreuve dans la ville reste un peu une gageure. Maître de céans, le C.L.C.S., et au premier rang Marcel Cubizolles qui apprécie : «Un très bon cru». Et pour cause : 40 équipes engagées - dont une de la Tribune Le Progrès - un record masculin et un peu plus tard son équivalent chez les dames, excusez du peu. Mais on s'en doutait un peu : Saint-Julien en Genevois en dames, le L.O.U. et Grenoble en messieurs, il y avait du record dans l'air. Et si chez les dames, Saint-Julien a tenu son rang, Grenoble a dû cédé le pas à Firminy qui est resté prophète en son pays : les coureurs de montagne de l'A.C.O. ont réussi à conserver de peu la première place qu'ils occupaient dès le second relais. Mais ce fut chaud, très chaud puisque les Isérois terminent à 3 secondes seulement des vainqueurs à l'issue de plus de 2 heures et presque 20 minutes de course. Chez les dames, Saint-Julien, qui avait 4 équipes engagées, règne sans partage ; il est vrai que dans son équipe 1, il y avait deux internationales, Patricia Farget et l'étonnante Karine Herry. Même teneur à l'A.C.O. où l'équipe qui remporte l'épreuve était quasiment uniquement constituée d'internationaux de course de montagne au premier rang desquels Julien Rancon qui signe le meilleur chrono sur 10 km (30' 42»). Carole Souchon est quant à elle la seule à passer sous les 40 minutes sur les 10 km. Enfin sur les 5 km, Laurent Gigante de Grenoble réalise la meilleure perf en 15' 37» alors que chez les dames, Patricia Farget (Saint-Julien) en 17' 45» devance Marie Allirol (du F.A.C. Andrézieux) en 17' 57». PH. DÉCOT
L'épreuve qui fut initiée en son temps au Japon - d'où ce nom un peu étrange - est en fait un marathon couru par équipes de 6, chacun des coureurs couvrant alternativement 1 ou 2 boucles de 5 km. Et pour que la mesure soit bonne - la distance officielle du marathon est de 42,195 km - le dernier coureur parcourt, outre une boucle de 5 km, un petit bonus de 2,195 km.
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