>>Quels objectifs, individuel et par équipe ?
« Difficile à dire, ça dépend. C'est vrai que c'est long, mais si je ne suis pas dans les 10, je serai déçu. Être dans les 10, c'est le minimum.
Par équipe, il faut qu'on fasse au moins une médaille, derrière les Italiens qui présentent une équipe impressionnante. Il faudra craindre surtout la Grande-Bretagne, la Suisse, la Slovénie, l'Autriche et la Turquie aussi. »
>>Jouer à domicile, c'est une avantage pour le clan français ?
« C'est un avantage oui ; on connaît le parcours et courir chez nous, c'est une motivation supplémentaire. Mais en même temps, on aura plus de pression : on nous attend. Mais ce sera surtout une motivation supplémentaire. »
>>Vous aviez fait part de votre mauvaise humeur dans nos colonnes. Les choses se sont arrangées avec la FFA ?
« Pour la participation de l'équipe de France au Mondial, on est toujours dans le doute. Si on a des résultats aux championnats d'Europe, ils ne pourront pas faire autrement que de nous envoyer au Mondial. »
>>Et à titre personnel ?
« Je bénéficie maintenant d'une convention d'insertion professionnelle. C'est un partenariat entre la FFA, l'État, la DRJS, le Conseil Général et la Ville de Firminy ; je bénéficie d'un détachement partiel. »
>>Les résultats devraient donc suivre
« C'est trop récent : pour les résultats, il faudra attendre un peu. Après, il manquera sûrement quelques stages en altitude pour être au top-niveau. Déjà à Cauterets, ça risque d'être un handicap : le départ a lieu à 900 et l'arrivée à 2 400. »
RECUEILLI PAR PH. DÉCOT