Les Assises Nationales viennent de se terminer à Montrond-les-Bains. Alors que les effectifs dans les clubs ne cessent d’augmenter, le président du comité de la Loire, Frédéric Augagneur, a voulu communiquer, pour rappeler quelques vérités premières.

Sur le Hors Stade, comment les clubs sont-ils impactés par la hausse des licenciés ?

Les coureurs de ces spécialités sont de plus en plus nombreux à rejoindre les clubs qui sont une dizaine dans la Loire à ne faire que cela, plus quelques autres qui font également de la piste. Mais ils sont nombreux, ceux qui pourraient encore venir grossir les rangs puisque sur les courses, on tourne entre 15 et 20 % de licenciés.

Alors quels sont vos « arguments de vente » ?

Avant tout, l’offre des clubs : nous avons trois catégories de licences, la compétition, le loisir en très forte hausse, et la licence santé, un peu plus spécifique, qui bénéficie du travail de deux coachs athlé-santé. Dans les clubs, il y a un encadrement qualifié, des structures d’accueil et la convivialité.

Certains clubs ne sont pas dans le giron de la FFA…

Il y a effectivement des associations qui se créent et qui ne sont pas fédérées. C’est mon rôle de rappeler que la FFA et les clubs affiliés ont délégation de service public. Il faut faire attention : j’ai été alerté sur des jurisprudences défavorables à ce type d’associations extérieures à la FFA.

15 à 20 % de licenciés sur le hors stade, c’est peu !

C’est un taux en augmentation ; il faudrait arriver à 50 %, c’est un objectif que l’on doit se fixer.

Autant de non-licenciés en compétition, c’est un cas d’espèce ?

La course à pied est sans doute la seule discipline à en compter autant. La FFA dans sa grande largesse n’a rien imposé. Mais c’est plutôt la Justice qui risque de le faire.

Il fut beaucoup question d’un décret de dérégulation. Son origine ?

Ce serait dû à une directive européenne. « Un prétexte » selon Bernard Amsallem. 

La vérité communément acquise ?

Il s’agit en fait de faire la part belle à des entreprises privées qui ne veulent pas se soumettre à la réglementation FFA. On a vu ce que cela a donné avec le marathon de Lyon qui n’a pas obtenu le label FFA.

Où en est la convention conseil général/ FFA ?

Les Assises ont permis de faire le point. Il faut de temps en temps des réajustements et nous allons nous revoir très prochainement ; la FFA a fait des propositions très intéressantes, d’autres viendront . Il faudrait réfléchir à d’autres contreparties, du genre de celle qui nous a permis d’emmener 50 jeunes à Barcelone l’été dernier.

Recueilli par Ph. Décot